Dimanche 18 : Plénitude

Paroles

Refrain
Quelle victoire voulez vous qu’on raconte
Quelles histoires voulez vous qu’on affronte
Quel avenir pour nos mômes, ces p’tits gosses
Le futur n’est pas lisse, parsemé de gravier c’est la crise
Du climat, de la graille, pourquoi pas, Monétaire
Financière national pécuniaire de surcroit
Système délétère réfractaire au progrès
Plénitude cérébrale drap blanc yeux fermé.

S2A
J’ai tant d’exemple qui nous mette la honte,
Des tonnes de mauvais choix qu’on réitère,
Un développement anarchique des grands hommes,
La nature gronde / la facture salé s’annonce,
Tout est si beau et si immonde.
On trouve la paix dans l’immoral,
La facilité dans les dogmes, les normes, les rites de Neandertal,
Aucun ange ne porte de ray bans,
Pourtant la vie est ainsi faite de ses codes.
Un rébus nous trépane,
Nos désirs se succèdent,
Comme les femmes,
L’argent nous allonge, nous fait taire, nous illumine puis s’estompe,
On cherche tous la plénitude peu importe le moyen le rends toi compte,
Les excès sans excuses face aux faibles et aux laissés pour compte,
Les erreurs des grands décideurs sont les mêmes donc faut croire
Qu’à cette heure tous y trouvent leurs comptes,
Solitude psychique Suicide collectif,
On cherche la paix en interne puisqu’à chaque battement d’cils la guerre est une logique.

Refrain

K’OS XL
Jusqu’ici tout va bien on s’le dit juste pas assez,
On préfère ressassez sans cesse les vieilles blessures du passé,
Puisque absence, revanche, s’mélangent trop pour crever l’abcès,
J’aurai voulu si j’l’ai pas c’est qu’c’était hors de porté.
Y’a toujours quelque chose qui nous manque,
On veut plus de confort.
La dernière basket à la mode,
Alors qu’ça crève dehors.
Ecoute, la famille et le groupe jusqu’ici vont bien,
La santé aussi et l’bonheur ne devrait pas être bien plus simple.
Mais on préfère passer sous silence ces moments,
Y’a qu’une fois dans la merde qu’on s’dit qu’ça va toujours mal c’est évident,
Et les passages à vide ne m’servent qu’à mieux rebondir,
Sérieusement, sans eux, je n’serai bon qu’à faire des vocalises,
A rêver d’une vie, imaginer, une fin alternative,
Mais j’ai gardé mes principes avec la même foi qui m’dirige,
Enfant on rêve tous puis on s’perd dans nos vestiges,
Enfant on rêve tous puis on s’perd dans nos vestiges.

Refrain

WESTAFRIK
J’ai tant d’exemples pour changer le monde
Effacer les erreurs, et les états qui grondent,
Le ciel sonne l’alerte, les horreur abondent
Seconde après seconde
Les fautes de l’Homme nauséabondes
Ont marche brandissant le poing
Formant une foule.
C’est fou, s’qu’ont pensent pour notre boule.
Quand l’argent s’emmêle, Rien a foutre
On use nos semelles pour un smic
J parle de vous, de moi et de tous ces mois
Antinomique envers l’Afrique noire
A décider qui sera le prochain président noir.
Ou le dalaï-lama, fuck le PAPE
Trop d’erreur c’était a prévoir
D’après nos PAPA !
C’est toujours le même qui paye vos factures
C’est nos MAMA,
Et nos p’tits MOME pour régler les dettes.
Ya pas de trêve pour stopper l’hémorragie
C’est triste,
Puis c reparti,
Le monde parait vrai/
Mais en vérité
Faut se faire une place
De force ou de gré.
Tu m’entendras plus gueuler
Dans c’putin de mic
Quand l’erreur sera plus humaine.

Refrain

NEIMAD
Tu rêve de gloire, de cash money,
J’te parle d’espoir, d’espace de pensées.
Si tu badtripes comme une merdeuse regarde son acné,
Un conseil : quand ca sent la merde avance en apnée,
Crois-tu qu’le bonheur s’cache sous l’capot d’un Merco SLK ?
Non, Alors j’passe du temps en famille à rire aux éclats,
J’ai tant d’exemples de souvenirs liés à la solitude,
Lié à la servitude : le regret s’allie aux mauvaises habitudes.
Et puis l’avenir c’est tout c’qu’on a,
Certain le voit mais d’autres pas,
Quoiqu’il en soit mes potes sont la, pour demain j’garde la foi.
Le quotidien enferme les gens dans la quête du plus,
Pendant qu’ici j’rap ne pensant qu’au prochain opus,
Souvent on passe à coté des bonnes choses,
Oubliant qu’la perte d’un proche peut provoquer la psychose,
Sans se prendre la tête j’profite quand avec mon équipe j’pose,
Y’a très peu de chance que l’instru reparte indemne sans ecchymose.

Refrain